L’évolution rapide du climat terrestre constitue l’un des défis les plus pressants de notre époque, avec des conséquences de plus en plus significatives sur notre environnement, notre société et notre économie.
Les inondations qui ont touché le pays ces dernières années en sont un triste exemple.
Face à cette réalité incontestable, la nécessité de rendre les entreprises plus durables s’impose comme une priorité cruciale. En effet, les entreprises ont un rôle central dans la dynamique économique et un impact direct sur les émissions de gaz à effet de serre, la dégradation des ressources naturelles et la production de déchets. Ainsi, la transition vers des pratiques commerciales durables devient impérative pour atténuer les effets du changement climatique, préserver la biodiversité et assurer la viabilité à long terme de notre planète.
L’enjeu est double, il ne suffit plus d’adapter les entreprises afin de diminuer leur empreinte carbone, il faut aussi les rendre plus résilientes face aux dérèglements climatiques. D’une part, les entreprises doivent, en effet, agir pour limiter leur production de CO2 afin d’atteindre les objectifs européens et internationaux et d’autre part, elles doivent s’adapter aux changements qui apparaissent déjà et qui continueront d’apparaître inéluctablement. En effet, les effets du dérèglement climatique sont et seront de plus en plus substantiels. Cela relève de la double matérialité du dérèglement climatique, les deux questions à se poser étant : « quel est mon impact sur le climat et quel est l’impact du climat sur moi ».
C’est dans ce contexte que prend place la méthode OCARA qui correspond à : Operational Climate Adaptation and Resilience Analysis. L’audit de résilience permet à l’entreprise de comprendre et d’évaluer son niveau de résilience et d’identifier les leviers d’action potentiels. Les observations tirées de l’audit permettent en effet, aux entreprises de localiser leurs points faibles et de trouver des solutions pour y remédier. A titre d’exemple, ces leviers d’action peuvent être un changement de situation géographique de l’entreprise, le choix de fournisseurs plus durables, d’énergies plus vertes, etc.
Il s’agit d’une méthode universelle qui prend en compte un large panel d’aléas climatiques et son impact sur l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise (des fournisseurs au produit fini), cette méthode est de plus conforme avec les règlementations européennes.
Si l’application de cette méthode d’audit représente un coût financier non négligeable pour les entreprises, les avantages qui en découlent pour les entreprises elles-mêmes, mais également pour les assureurs rendent la mise en place de ces audits fondamentale. Il nous faut en effet, respecter les objectifs liés au dérèglement climatique et maintenir un tissu économique durable à Bruxelles.