Depuis quelques années et, de manière encore plus spectaculaire depuis le confinement, la promenade de l’ancienne ligne de chemin de fer Bruxelles-Tervuren connaît un succès qui ne se dément pas dans sa traversée d’Auderghem, de Woluwe-Saint-Pierre et de Woluwe-Saint-Lambert. A tel point que la cohabitation est devenue difficile entre les différents types d’usagers, les piétons se plaignant notamment de la vitesse des cyclistes « traçant » sur cette longue ligne droite.
Voici quelques mois, les bourgmestres des trois communes ont demandé à la Région de se saisir de la question. A défaut, ils envisageaient de restreindre l’accès aux cyclistes le weekend. Le député bruxellois Jonathan de Patoul a obtenu, ce mercredi 13 janvier, des éclaircissements de la part du ministre bruxellois de l’Environnement.
Celui-ci a admis qu’un tiers des cyclistes circulaient à une vitesse perçue comme excessive par les promeneurs et qu’il fallait atténuer le caractère « autoroute à vélos » des lieux. Le ministre a annoncé la mise en place de divers aménagements fixes ou modulables selon l’affluence afin d’inciter les cyclistes à modifier leur vitesse. Le travail mené en concertation avec les acteurs locaux concerne également la réflexion sur les itinéraires alternatifs, sachant que les boulevards du Souverain et de la Woluwe présentent des pistes cyclables très rapides.
Jonathan de Patoul se réjouit de ces annonces : « Il faut s’assurer d’une sécurisation de ces zones. Les itinéraires alternatifs sont nécessaires : il faut plus anticiper les problèmes engendrés par le développement du vélo dans la ville et travailler en bonne entente avec les acteurs locaux dans les communes. »