Où sont passées les bonnes intentions des Engagés pour le Centre scolaire Eddy Merckx ?

Le Centre Scolaire Eddy Merckx situé sur le site du centre sportif de Woluwe-Saint-Pierre est un établissement bien connu dans la commune en particulier pour sa section « Education physique ». De l’enseignement de transition au professionnel, la volonté est de proposer aux élèves un projet concret pour leur permettre de suivre de futures études supérieures ou de s’insérer directement sur le marché de l’emploi. Tout cela est évidemment bien sympathique sur papier, mais quand on sy penche de plus près la situation nest pas très réjouissante.

Fin 2018, à la veille des précédentes élections communales, notre Bourgmestre, alors tête de liste LB1150 (Les Engagés), indiquait lors d’un débat sur BX1 vouloir “pérenniser cette école et en faire un centre dexcellence.” À l’époque l’on pointait déjà une situation difficile dans la gestion, l’état des bâtiments et la direction de l’école. Aujourd’hui force est de constater que les problèmes demeurent  et même, se sont aggravés. Loin du centre d’excellence annoncé, l’école Eddy Merckx est à la dérive, où sont donc passées les bonnes intentions des Engagé?

En septembre dernier, nos craintes exprimées sont confirmées lors d’une réponse à notre interpellation sur la situation de l’école. Le nombre d’élèves est passé bien en dessous de la barre des 400. La commune doit donc demander des normes de maintien et elle devra remonter son nombre dinscrit dans les 3 ans au risque de devoir purement et simplement fermer la boutique, très inquiétant pour un centre qui se veut d’excellence. De plus nos questions sur la stratégie mise en place pour remonter le nombre d’inscrit et dynamiser l’école restent sans réponses claires.

Le Bourgmestre a reconnu lors du dernier conseil communal que la situation était problématique. Dans les faits, il n’y a plus de vision communale pour le centre scolaire Eddy Merckx. Depuis plusieurs années, l’école périclite : chute du nombre d’élèves, mauvais entretien du bâtiment, difficultés pour ouvrir des sections humanités sportives, bien que situées dans un centre sportif, rotation rapide des directions …

Il faut enfin réagir sereinement et sérieusement. Le réseau d’enseignement secondaire communal est très réduit, et pour avoir une école capable de développer des humanités sportives voire la formation d’élites sportives (rôle de la Fédération Wallonie-Bruxelles et non de la commune), DéFI propose de négocier avec la Fédération Wallonie-Bruxelles la reprise de l’école par lathénée Crommelynck situé à moins de 100 mètres.